04-04-2014 : "De la difficulté de faire les équipes"

« De la difficulté de faire les équipes :

Nous nous retrouvons à 15 en ce vendredi soir.

Après une journée de pluie et de giboulées, nous avons la chance qu’il ne pleuve pas. Une nouvelle fois, nous sommes épargnés par la météo et profitons même d’une température idéale pour jouer.

Jacques « The Legend », de retour de pérégrinations outre Atlantique, prend en main la répartition en demandant l’avis consultatifs de quelques uns.

C’est un moment délicat et important.

Délicat parce qu’il faut essayer d’équilibrer les équipes. Action encore plus délicate quand il faut répartir un nombre impair de joueurs. Faudrait une tronçonneuse pour faire le nombre exact.

Mais, après on n’a jamais vu deux morceaux sanguinolents jouer au football…

Constituer les équipes nécessite de bien connaître les joueurs, leur niveau technique, leur niveau de forme et le poste auquel ils souhaitent commencer.

En effet, pour compliquer la répartition, certains joueurs sont polyvalents (ou tentent de l’être).

La constitution des oppositions commencent par le dispatching des joueurs évoluant ou pouvant évoluer en défense.

Avec le risque permanent qu’un joueur veuille évoluer, ce soir là précisément(non, c’est pas forcément pour faire suer), en défense.

Les joueurs choisis revêtent une chasuble jaune.

Et pour faciliter la tâche du répartiteur, il faudrait aussi que les joueurs se mettent dans une partie de terrain. Souvent, ces derniers continuent de jouer à la ba-balle avec les gars qui seront pas avec eux.

Ensuite, répartition des milieux de terrain. C’est la catégorie dans laquelle figure le plus de joueurs.

Les profils de joueur sont très variés. Il faut des organisateurs, des défensifs, des gens qui courent…

Bref, souvent un moment crucial et déterminant.

Quand ça c’est fait, il reste quelques joueurs qui peuvent jouer en attaque. L’ultime touche consiste à se projeter sur ce que cela donne et à peaufiner par un ultime apport ou un dernier changement.

Cette opération détermine souvent le contenu de l’opposition avec les premières réflexions (souvent pour désinformer, déstabiliser) comme quoi « ce serait pas équilibré », «  on va souffrir ». 9a vous dit quelque chose ?

Il existe un joker fictif qui stipule que quand l’écart au score est important, il y a possibilité de rééquilibrer. Quelques fois, pas de changement parce que le score ne reflète pas l’emprise d’une équipe et que c’est l’organisation, elle-même, qui pêche et, là, l’équipe concernée doit trouver ses solutions. En bref, elle doit se dé…brouiller.

Pour avoir fait cette répartition la semaine dernière, alors que cela faisait très longtemps que je ne m’y étais pas attelé, je dois avouer que j’étais satisfait que le score et la partie soient équilibrés. C’est même un soulagement important parce qu’en ce cas, il y a plus de chance que chacun se soit plus amusé.

Quand l’écart au tableau d’affichage fictif (pas le score le tableau) est important, c’est souvent le signe extérieur pour signifier que certains copains ne se sont pas amusés plus que cela.

Et comme nous sommes là pour nous amuser, faudrait pas se tromper de débat.

Cette répartition étant déterminante pour le reste de la soirée, peu de joueurs s’y collent et faut avoir en tête aussi que c’est un casse tête à partager à tour de rôle. Enfin, ce serait mieux.

Bon hier soir, faut bien le dire, certains ont pensé avant de commencer que cela pourrait être compliqué pour les « Jaunes ». Surtout les chasubles jaunes d’ailleurs. Pourquoi ? Parce que nous étions un de moins. Que les « jeunes » joueurs étaient tous ensemble. Mais, le déroulement de la partie a démontré le contraire. Comme quoi, nous avons bien fait de nous taire.

Alors, la force de notre équipe a été de mettre en place une organisation (et cela rapidement) et de s’y tenir si elle fonctionnait. C’est ce que l’on a fait.

Sous l’impulsion et la bonne volonté des participants, nous nous sommes auto répartis nos rôles.

Nous avons donné le coup d’envoi alors que l’équipe adverse, qui disposait du même temps pour le faire, n’était pas encore en place.

Cela fait deux vendredis de suite que cela se produit, et les deux fois, l’équipe pas prête, au coup d’envoi, a perdu.

Cette organisation nécessite que quelqu’un prenne en mains les choses. C’est aussi important que la constitution des équipes. Moi, j’adore faire cela. Je suis toujours persuadé qu’une très bonne organisation peut compenser largement voire dépasser une opposition plus talentueuse. La preuve hier soir !

Apparemment, cette organisation a bien fonctionné hier soir. Nous en avons eu la preuve quand, alors que nous étions dominé dans le jeu assez nettement, la projection vers l’avant, avec un jeu basé sur quelques passes rapides, sans porter le ballon, permet de se détacher.

1 à 0 par Cris Patata au terme d’une contre attaque rapide. 2 à 0 quand Micka reprend du plat du pied devant le but.

3 à 0 quand Daniel Running Man, après un contre favorable, inscrit le but du 3 à 0.

Pendant ce temps là, les « Multicolores » se procurent les meilleures occasions mais, il se heurtent à une défense inflexible et inébranlable. Jusqu’au moment où notre fantasque et fantastique Francis « Tic » use de sa technique de brésilien et mystifie la défense par un contrôle orienté de grande classe puis un drible chaloupé. 3 buts à 1.

Le « gardien » a craqué une fois. Les équipes qui n’ont pas Thierry dans leurs rangs considèrent que Thierry joue au poste de gardien et reste camper devant le but.

Par contre, quand on est dans son équipe, ben on est bien content de savoir que si on est passé il y a toujours quelqu’un derrière. Et puis, il reste pas tout le temps devant le but. Des fois il bouge. Même je l’ai vu courir.

Comme on l’a chambré hier, il a bien couru 200 mètres dans la soirée.

Il est même monté marquer un but. Alors ?

De toute façon, hier soir, nous étions trois à défendre sur un petit périmètre. Faut dire qu’il y avait des dribbleurs et des manieurs de ballon en face. Alors, on s’adapte.

Ce but n’empêche nullement les « jaunes » de rester efficaces. En effet, Daniel RM inscrit son deuxième but de la soirée puis, Micka reprend de volée (superbe !) un corner précis de Cris Patata.

Son cri de joie illustre bien le plaisir d’avoir réussi un tel geste.

Si vous avez bien compté, le score est désormais de 5 buts à 1. Cet écart provoque quelques échanges dans l’équipe adverse afin de trouver des solutions.

Jacques « The Legend » inscrit le but de l’espoir juste avant la mi-temps.

5 à 2 avec un temps de repos attendu pour se désaltérer.

Pas de changement de composition d’équipe.

Il est quasi acquis, pour presque tous, que le souci vient aussi de l’organisation de l’équipe qui perd autant que celle de l’équipe qui mène.

Malgré des tentatives nombreuses, malheureusement pour les «sans chasuble », la seconde période sera dans la continuité de la première avec des buts en nombre et plus nombreux pour les « chasublés ».

Stephen marque contre son camp pour donner un score de 6 à 2.

Francis marque son deuxième but pour réduire l’écart à 6 à 3.

Mais Micka marque de nouveau en profitant que personne ne monte sur lui et déclenche un tir en entrant dans la surface de tir. 7 à 3 pour ceux qui suivent.

Ensuite, je dois vous avouer que je ne sais plus trop comment cela s’est déroulé (en tout cas dans quel ordre).

Les « Multicolores » vont revenir avec des buts de Francis (2) et de Jacques(1).

Donc, au final, 6 buts pour eux. Dans le même laps de temps, les « Jaunes » vont marquer par Thierry, sur une de ses rares montées, Stephen marque son deuxième but contre son camp et Paul (jeune joueur ressemblant à Oscar de Chelsea) inscrit deux buts.

Paul avait commencé avec les « sans chasuble » et est passé avec les « chasublés » quand Styve a arrêté pour se préserver.

Au final : 11 à 6. Le sentiment d’avoir bien joué chez les « Jaunes » quand on est pas sûr que les « Multicolores » se soient amusés.

Bref, la difficulté de répartir les joueurs n’est qu’une des étapes du déroulement de la rencontre.

Il existe ensuite le moment de la douche : toujours la bienvenue. Puis, le coup à boire et à manger qui est l’occasion de discuter et de plaisanter. Pendant, ce temps-là, j’essaye de reconstituer la chronologie des buts et d’identifier les buteurs afin de préparer cette rubrique. Mon mode de création dépend de l’angle que je vais prendre avec la volonté de ne jamais traiter le sujet de la même façon et de trouver un titre différent à chaque fois.

Pour ceux qui en douterait, cela aussi n’est pas si facile.

Dédicace finale spéciale à mon ami Francis « Tic » dont j’adore les blagues et les anecdotes hautes en couleur.

C’est toujours un régal de l’écouter car même quand le sujet n’est pas passionnant, et ça peut arriver de temps en temps, on l’écoute avec plaisir.

Enfin, dernières pensées pour nos amis Flo et Dédé dont nous espérons, un jour,  le retour parmi nous.

En tout cas, tout le groupe pense à eux.

Bonne semaine à tous.